• Je t’aime

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    Si un mot une phrase existait pour t’aimer, alors je me ferais poète…

    Si une arme était fabriquée pour te dire je t’aime, alors j’en ferais ma mort<o:p>
    </o:p>

    Si un seul homme sur cette terre devait te dire je t’aime, je serais le premier

    Si je devais perdre la raison pour t’aimer, la folie deviendrait mon sort<o:p>
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    Si t’aimer devait être un supplice, alors je subirais les pires sévices pour t’aimer<o:p>
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    Si t’aimer était à la hauteur de quiconque, n’être plus rien, je le ferais tel un prophète

    Mais je ne veux pas souffrir pour t’aimer, je veux exister dans tes yeux<o:p>
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    Je veux te sentir, t’entendre, te voir exister pour être le plus heureux<o:p>
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    Etre l’ombre de ton ombre, le sang de tes veines, les battements de ton cœur<o:p>
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    T’aimer, n’être plus autre chose qu’une âme mourante de ton amour ne me fait pas peur

    T’aimer à la vie comme à la vie, qu’à jamais tu sois heureuse

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    Olivier


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  • Mélomane

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    Il est seul, une dizaine n’aurait pas fait mieux, quel bazar

    Juste à côté, dans son appart, en a pris lieu, tout près du mien

    Sa musique un peu trop forte, le style un brin trop ringard<o:p>
    </o:p>

    Cogne par trois fois à sa porte, de trop gueuler, je me retiens

    J’en ai marre « Mito » de son foutoir, de tout ce tintamarre<o:p>
    </o:p>

    J’en ai ras le bol « hideux » est son aspect, mauvais chrétien

    M’éclipse, penaud et retourne à ma lecture, de Sade, c’est rare

    Continuant à tout casser ses frasques énervantes, ce batracien

    Ca crie, ça gueule et tritures auditives, c’est pas du Mozart

    Tous les soirs, enfiévré abruti, de tes humeurs tu ne te contiens

    Te protégeant de mes envies meurtrières, je ne prends mon panard

    Mauvais garçon, mais regrettant ton côté mauvais mélomane, « Martien »

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    Olivier. 

    (juillet 2008)


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    Le temps

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    Il nous échappe le temps, à chaque seconde… Il passe

    S’en va sans revenir et pourtant on l’attend… Attend encore

    Un instant on se retourne… Il est parti… Il est loin… Il s’efface

    Sur nos visages… Traces de son passage… Il part avec nos efforts

    Amertume d’un temps passé… Restes d’idées oubliées, parties avec lui

    Il ne laisse rien que regrets de ces temps, dont on égrène le souvenir

    D’une photo de nos aïeux, à aimer lire et relire les restes de leurs écrits, j’en suis

    Le passage de ce temps qui en un instant me dit que moi aussi, comme eux, je vais partir

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    A nos aïeux, Olivier


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    Les notes

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    Si l’on pouvait vivre au rythme des notes d’un instrument

    Comme un funambule le ferait sur une partition de musique

    L’on serait heureux, chantant et sifflant le bonheur à tout vent<o:p>
    </o:p>

    Jouant, dansant, riant, la chamade à nos cœurs, ballades magiques<o:p>
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    Couvrant de nos rires les notes de musique, pareils enchantements<o:p>
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    Enlaçant le chaland, virevoltant avec le badaud, de joies atypiques<o:p>
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    Plaisir de l’écoute, plaisir de l’entente, plaisir de vivre autrement

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    Olivier


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    « Copyright © 20 Guillou, Micro application et ses concédants. Tous droits réservés. »<o:p></o:p>

    Mon réverbère<o:p></o:p>

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    Sorti d’un cloaque de sentiments exacerbés par quelques abus enivrés

    Me baladant à peine rampant, cherchant mes pas et titubant enfiévré

    Jamais de telles soirées égayées et sirupeuses, je n’espérais enlacer un tel frère

    Trouver en tes formes arrondies le paradoxe d’un métal froid, dixit le fer

    Après une telle soirée, trop épurée, une épaule sur laquelle me vautrer

    Qui de mieux, si humain soit-il, mon aura fétide, d’aucun n’aurait supporté

    Toi seul dans cette galère, eu accepté qu’à ses pieds je rejette un tel contenu

    Sans pour autant crier à qui veut l’entendre, que je t’ai souillé sans retenue   <o:p></o:p>

    Ce si beau don de soi, mérite 8 ou 10 lignes, que l’on écrirait même à son père

    Pour toi et ta prestance dans ce moment éprouvant, je te l’écris, mon réverbère

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    Olivier

     


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