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La peur
Cachée, mais présente, au plus profond
Invisible, dans le noir, trop écrasante
Absurde, inquiétante, dans nos tréfonds
Insinuée dans nos âmes haletantes
La nuit la rend intense, pour notre crainte
Le jour, plus alarmante, attendant patiemment
Que vienne l’échéance de son empreinte
Que vienne le soir, l’ombre, évidement
<o:p> </o:p>
Suffocante et palpable, courageux seraient pressés
Si justement hardis menteurs, d’aucun effroi
Vantards échauffés deviendront… couards terrassés
Criant à tue-tête, malins, au loup par trois fois
<o:p> </o:p>
Alors dans leurs draps, cachent tête et hardiesse
Afin que ces démons les laissent tranquilles
S’endormant mouillés, de crainte ils acquiescent
Tremblant même des pieds, de frayeurs inutiles
<o:p> </o:p>
Plaisantant sur ce douloureux sentiment
Moi aussi me saisissant en un instant
Me gaussant de ces poltrons impunément
Je sens qu’elle me prend, inquiétant…<o:p>
</o:p>Olivier.
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Qui sont-ils<o:p> </o:p>
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Ces personnes qui se disent à l’écoute de l’autre, de toi…
Ils n’ont de regard sur le monde et ta vie, que leurs soucis
N’attendant que ton écoute, ton regard sur eux de surcroît<o:p>
</o:p>Qu’attendent-ils, que veulent-ils, te prendre comme amis
Te jeter comme mouchoir au vent, d’une séparation sans émoi<o:p>
</o:p>Que tu sois-là, quand leur besoin ce fait sentir, et sans merci
Amis de ta vie, comme téléréalité a sa star d’un jour, d’un mois<o:p>
</o:p>Tu ne le seras pas pour des années, se perdre et perdre l’ami
Perdre ses repères, comme tu as perdu depuis longtemps la foi
Croyant et crédule en Dieu comme en amitié, toi l’homme que je crois connaître, tu ne l’as jamais été, ni crédule, ni ami, tu n’as jamais ressenti comme tant d’autre la blessure de ne pas avoir la foi, ni un bras sur lequel te reposer.
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Poème à l’amitié, un bouclier pour la vie
Olivier et parfois odieux, s’adressant à sa conscience.
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